Aix Maurienne 86 – Roanne 94

L’an dernier à la même époque je me revois en train de déplorer les manquements dans la gestion des matchs. Nous nous faisions remonter au score dans toutes les fins de rencontre. Oui mais nous les gagnions et jamais nous ne prenions plus de 90 pions dans les mirettes. Je soulignais régulièrement aussi un coaching incohérent. J’avais vu à l’époque que nous allions nous ramasser un jour ou l’autre. Je me souviens bien des services qu’avait rendu Madiop N’Daye. Sa détente, ses rebonds et son envie de jouer nous avaient sauvé plusieurs matchs y compris à l’extérieur. Au fur et à mesure de l’avancement de la saison, tout  m’avait donné raison. Le basket est un jeu simple si tant est que les acteurs choisis selon la pièce à jouer, se passent la balle et se mettent “chiffon” en défense. A la maison normalement si tu respectes ces fondamentaux, même un arbitrage défavorable n’y peut rien. Tu gagnes chez toi.

Cette année, comme l’an dernier, les joueurs ont le niveau. Je continue quand même à mettre une réserve sur le soi-disant pivot américain mais cela n’explique pas tout. Alors est-il utile que je continue ce procès que je vais conduire à charge ?

Il m’arrive rarement de parler de l’équipe adverse. Roanne sera l’exception. Mise à part son américain Hollins, personne ne joue correctement au basket. Son pivot grassouillet et douillet comme une gonzesse de mon époque, représente tout ce que peut être une imposture et résume bien à lui tout seul cette équipe. Pluvy est l’exemple du coach à la mode. Il est passé à la télé comme consultant après s’être fait virer de St-Vallier. Il revient sur les parquets avec le statut d’intouchable. Quand je vois l’arbitrage d’hier soir, je me dis que le basket Pro n’est pas loin de devenir aussi pourri que la politique.

Pour conclure, il me revient une anecdote de la saison dernière. Bozon me disait qu’il en avait marre de voir des vidéos de match de nationale 1, d’un niveau technique “nullissime à chier” (dixit). C’était son seul boulot en tant qu’adjoint. Je ne suis pas loin de penser que ce niveau-là lui allait mieux que celui qu’il côtoie actuellement. Je ne voudrais pas paraître prétentieux mais, “moi”, je sais ce qu’il faudrait faire pour regagner des matchs. Je ne voudrais pas être oiseau de mauvais augure, mais je trouve que les “aixois faux mauriennais” ont les ailes bien rabougries à force de se faire plumer à la maison. En  Maurienne par exemple, et c’est une image, il faut savoir “voler” pour franchir les montagnes…

Vive le basket mais pas celui d’hier soir !